Trois saluts d’avril au Glacier Noir

Avec Boris Brémond, jeune guide de haute montagne et jeune père, je salue ce matin du 5 avril 2024 à Briançon, le Glacier Noir et ses sept géants( Manger le Glacier Noir (2, analyse) | Carnet de la langue-espace (wordpress.com) ) encore sous d’immenses masses de neige ; je les salue au moyen de ces trois aphorismes que je calligraphie à l’encre de Chine, à l’acrylique, aux crayons de couleur Kooh-i-nor et au très fin stylo, sur trois triptyques de Clairefontaine 300 g, chacun au format déplié de 29,7 cm de haut par 42.

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Yves Bergeret

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Glacier Noir

manger ciel et roc

pour qu’ils nous mangent.

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Puiseux

Tracer le ciel

lui emprunter une plume

de son aile gauche

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Qui grimpe

d’abord écoute

puis prend prise et délivre.

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3 réponses à “Trois saluts d’avril au Glacier Noir”

  1. Antonio Devicienti. Via Lepsius dit :

    Le Glacier Noir, ami silencieux, attend son poète; entretemps il rend transparentes la pensée, la parole et les calligraphies qui le surveillent à travers la fenetre…

  2. Xavier Lemaitre dit :

    Tribraque créatif.

    Les bouches d’absorptions restitutions

    ouvrent les œuvres.

    Les mains d’intelligences ouvrières

    manœuvrent les poèmes peintures.

    Les oreilles d’attentions actions

    éveillent les volontés.

  3. Colette Klein dit :

    « manger ciel et roc

    pour qu’ils nous mangent. »

    Rien de plus simple, de plus évident, de plus beau !

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