Trois saluts d’avril au Glacier Noir
Avec Boris Brémond, jeune guide de haute montagne et jeune père, je salue ce matin du 5 avril 2024 à Briançon, le Glacier Noir et ses sept géants( Manger le Glacier Noir (2, analyse) | Carnet de la langue-espace (wordpress.com) ) encore sous d’immenses masses de neige ; je les salue au moyen de ces trois aphorismes que je calligraphie à l’encre de Chine, à l’acrylique, aux crayons de couleur Kooh-i-nor et au très fin stylo, sur trois triptyques de Clairefontaine 300 g, chacun au format déplié de 29,7 cm de haut par 42.
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Yves Bergeret
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Glacier Noir
manger ciel et roc
pour qu’ils nous mangent.
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Puiseux
Tracer le ciel
lui emprunter une plume
de son aile gauche
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Qui grimpe
d’abord écoute
puis prend prise et délivre.
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Le Glacier Noir, ami silencieux, attend son poète; entretemps il rend transparentes la pensée, la parole et les calligraphies qui le surveillent à travers la fenetre…
Tribraque créatif.
Les bouches d’absorptions restitutions
ouvrent les œuvres.
Les mains d’intelligences ouvrières
manœuvrent les poèmes peintures.
Les oreilles d’attentions actions
éveillent les volontés.
« manger ciel et roc
pour qu’ils nous mangent. »
Rien de plus simple, de plus évident, de plus beau !