TRIO À CORDES : conte, par Anne-Marie Poncet

On sait combien importe la transmission, combien nous est essentielle l’éthique de la musique, vocale ou instrumentale, en tous lieux, à travers toutes les générations. C’est ainsi que l’on se rappelle combien ce violon-là pendant la seconde guerre mondiale fit de miracles :             Violon-naissance, par Linette Guéron-El Houssine | Carnet de la langue-espace (wordpress.com).

Ici ce TRIO A CORDES vibre à travers les générations ; l’alto de ce trio poursuit dès aujourd’hui dans de nouvelles mains sa grande et active vigilance.

YB

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                                                           pour Carla, l’Altiste

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(du moment)

que l’une (qui possédait la mandoline) et l’autre (avec ses trois violons, mais aussi un Pleyel ébène… et même un petit harmonium) s’épousèrent

que naquirent trois enfants (la grande, la moyenne et la petite)

que la maison des vacances eut (outre celle de la grand-mère) trois chambres (dont la chambre du milieu)

que les trois violons endormis furent remis

le grand : violon marqué Falaise

l’alto : marqué Marquis Delait D’oiseau

le petit : violon trois quart Mirecourt el Maestro

aux deux Luthiers de l’Est

qu’ils les destinèrent chacun 

le petit aux balbutiements d’enfants voisins

le grand au Musicien

que devint l’alto ?

voix médiane

alla se blottir dans les bras

de petite, petite, petite cousine

issue

issue

issue

de germains

sa grand-mère avait trois sœurs (et même un frère)

et son arrière-grand-mère se prénommait Germaine

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Anne-Marie Poncet

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