Carène, à Poissy

ou

le voyage héroïque

des hommes du Sahel vers la Sicile

 

poème d’Yves Bergeret en quatre actes

(adaptation du grand texte en cinq actes, à paraître)

pour cinq voix, clarinette, flûte, violon et violoncelle

 

a été présenté par Art’Yvelines / Poésie au jardin

le vendredi 9 juin 2017 au soir

dans le jardin du Prieuré royal de Poissy et de l’atelier du peintre Ernest Meissonier

 

par l’Ensemble instrumental The Island Progress, spécialisé en improvisation contemporaine :

Dominique Bernstein, violoncelle / Gloria Bernstein, flûtes / Anne-Sophie Bottineau, clarinette / Joaquin Ramirez, violon

 

et les comédiens : Daniel Raguin, Laurence Sonneck, Frédéric Gérard, Mireille Gesret

avec intervention du poète dans le quatrième acte.

 

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Prologue devant l’Atelier d’été de Meissonier par Geneviève Chignac, présidente d’Art’Yvelines, par Agnès Guignard, « maîtresse de maison », descendante du peintre Meisssonier et historienne, et par le poète.

 

 

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Acte 1

Cheval Proue

pour deux voix

devant huit poèmes calligraphiés par le poète en très grand format et dressés sur le mur ouest de l’Atelier d’été de Meissonier.

La traversée de la Méditerranée, nouvelle épreuve d’une Odyssée perpétuelle

 

*

 

Acte 2

Quatre hommes du Sahel

pour quatre voix, violon et violoncelle ;

entre les grands buis devant l’autre côté de l’Atelier de Meissonier.

L’Homme de grès, l’Homme-trame, l’Homme-onde, l’Homme des pierres

 

*

 

Acte 3

Le Chroniqueur immobile

pour quatre voix, clarinette et flûte ;

au centre du Jardin de Meissonier, devant une immense demi-sphère de poutres de bois.

Le Chroniqueur immobile, Le Ruisseau incrustant, La Colline en feu

La parole énergique et triste de l’Aîné qui au Sahel ne peut faire le grand voyage

 

*

 

Acte 4

Deux hommes du Sahel au cœur de la Sicile

pour deux voix, violon, violoncelle, flûte et clarinette ;

sous un immense tilleul aux branches retombantes, à l’entrée de la nuit avec les chants des merles et les aboiements inquiets de chiens.

Ankindé seul : sa grande et courageuse vision nocturne en haut d’une colline. [Ce poème se lit sur ce blog, accompagné se sa version chinoise, avec ce lien : https://carnetdelalangueespace.wordpress.com/2017/07/01/ankinde-seul- ]

 

Le Rêve d’Alaye : pensant aux noyés son cauchemar puis, avec Ankindé, leur double incantation de vie. [ Ce dernier poème se lit sur ce blog grâce à ce lien : https://carnetdelalangueespace.wordpress.com/2017/01/19/le-reve-dalaye-les-voix-de-nuit/ ]

*

 

5

Sous le couvert de l’Atelier d’été de Meissonier, s’est engagé, comme un vrai cinquième acte, un long débat, longue et intense réflexion de tous les participants, acteurs, musiciens et dizaines de spectateurs restés jusque tard dans la nuit.

 

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5 réponses à “Carène, à Poissy”

  1. Geneviève Chignac dit :

    Une soirée exceptionnelle ! La parfaite harmonie entre les musiciens, les comédiens et le poète, des textes forts, un cadre enchanteur et des échanges particulièrement riches. Merci Yves Bergeret

  2. veron dit :

    La force de la poésie. Une célébration qui fut le don rare, qui offre ce que chacun désire obscurément semble-t-il. Que tous repartent nourris et remplis de force pour retrouver le monde et savoir y demeurer comme la lampe posée sur le rebord de la fenêtre, qui luit doucement dans la nuit.

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